Le grand malentendu

Quand on polémique sur les jeux vidéo, est-ce qu’on est sûr de parler de la même chose ? Est-ce qu’on est sûr de donner le même sens à ces expressions, "les jeux vidéo" ou "le jeu video" ?
Prof d’informatique le jour, blogueur amateur la nuit... quand ce n’est pas l’inverse.
Voir en ligne : Gaming Since 198X
Quand on polémique sur les jeux vidéo, est-ce qu’on est sûr de parler de la même chose ? Est-ce qu’on est sûr de donner le même sens à ces expressions, "les jeux vidéo" ou "le jeu video" ?
Il y a 20 ans, le premier magazine consacré exclusivement aux jeux vidéo de stratégie voyait le jour, suivi 5 ans plus tard par un autre titre. L’occasion de rendre un double hommage à cette expérience originale qui a marqué la presse vidéoludique française.
Où la passion du RPG engendre des comportements ... pas franchement roleplay.
L’adversaire le plus influent et le plus vénéré de la violence vidéoludique sort un nouveau livre, où il explique que celle-ci entraîne à tuer. Ironie du sort : il se retrouve, lui aussi, accusé d’entraîner à tuer.
Un site vidéoludique majeur disparaît, témoin d’une époque qu’on ne regrettera pas. Faut-il pour autant l’oublier ? Voilà qui serait regrettable.
Avant de se demander si le débat est mort, on peut se demander si, pour commencer, il y en avait un. Réponse courte : pas vraiment, non.
Une diatribe anti-jeux violents de plus génère un mini-buzz de plus. Certains veulent néanmoins discuter sérieusement. Est-ce encore possible ?
Où l’on se demande, après avoir analysé la querelle du GamerGate et ses origines, quelles en seront les conséquences (note : cet article, et le dossier entier, ont été publiés à l’origine sur Gaming Since 198X).
Où l’on s’aperçoit que la télévision ne sait toujours pas parler de jeux vidéo, et qu’un regard extérieur ne fait que rendre les choses plus illisibles.
Dans lequel il apparaît que le schéma habituel de la réaction des gamers face à la critique ne nous mènera nulle part, si ce n’est à l’autodestruction.