Rétro

A quoi servent les jeux vidéo ? A se distraire, à passer un bon moment, certes. Mais pas seulement. Cela peut même être secondaire, et ce qui relève a priori du détail anecdotique peut nous marquer fortement et durablement... Plus qu’un bon jeu entier en fait.

A l’heure où NINTENDO semble définitivement enterrer sa révolutionnaire 3D-stéréoscopique-sans-lunettes en proposant la 2DS, l’impertinent SEGA, rival de toujours, offre aux joueurs un véritable cri d’amour rétro tout en 3D et en technologie.

A la fin du monde, on verra la vie en rose.

Nethergate (1999) et son remake de 2007, Resurrection, ont des production values absolument Z. Mais il ne faut pas s’y arrêter, et le joueur qui prendra le temps de franchir le voile des Sidhes risque fort d’être attrapé dans la toile de Jeff Vogel.

Cool spot : la pastille cool, la pub cool (Cool Spot étant la mascotte de la marque 7up), mais aussi la quête du lieu le plus cool du monde. N’oublie pourtant pas l’adage, mon vieux Spot : le sable est toujours plus jaune ailleurs.

Des gros pixels, quelques lignes mouvantes, et le beach volley s’invite sur Atari VCS.

Avernum : Escape from the Pit, et Legend of Grimrock, sortis jeudi dernier, prouvent que le développeur indépendant ne doit pas forcément innover pour se distinguer. Il peut aussi ramasser les miettes laissés par les grands studios, pour nous offrir un merveilleux pain perdu.

Les uchronies sont les témoignages d’un temps qui n’existe pas. Tâchons alors de témoigner un temps d’uchronies qui n’existent pas...ou presque pas.

Locomalito invente avec bonheur le shoot’em up des fifties.

Remonter aux origines du jeu de plateforme, c’est un peu comme chercher les sources du Nil. William Audureau (L’Histoire de Mario) enfonce crânement son casque d’explorateur et nous emmène aux origines du genre.