A quoi jouez-vous en ce moment ?

[laurentb]

Je suis toujours sur Red Dead, mon gouffre, ma drogue, mais de temps en temps je relâche un peu avec de petits trucs. Plutôt des expérimentations.

• Bad North, défense viking d'îles procédurales, avec la progression habituelle d'île en île (à la FTL, Slay the Spire). Assez minimal, joli, pas mal du tout. Manque un peu de reviens-y.
• Zelda : Mystery of Solarus DX, jeu amateur sur le thème (et les sprites) de A Link to the Past (comme chacun sait, le meyeur Zelda). C'est excellent, vraiment. Evidemment la difficulté est très relevée par rapport à son modèle.
• J'en causais sur le touite, hier j'ai testé AIDungeon2 et je ne m'en suis pas remis. Une fiction interactive écrite à la volée par une IA. C'est vraiment étonnant. Jouez-y tant que vous pouvez : google va probablement couper le serveur très vite, vu ce que ça consomme. On peut le télécharger mais il faut une méga-carte graphique pour le faire tourner (oui, pour produire deux lignes de texte). À suivre de très près. Sinon il y a les histoires qu'on trouve sur le reddit r/AIDungeon .

[Shane_Fenton]

Je suis toujours sur Red Dead, mon gouffre, ma drogue, mais de temps en temps je relâche un peu avec de petits trucs. Plutôt des expérimentations.

OK je

[Elincia]

Je crois que je vais tout me faire — les DLC, la suite… Ça va me servir de soupape puisque dans quelques jours je lance RDR 2.

Sinon je vais retenter Persona 5. J'espère qu'ils ont un peu sauvé le rythme avec la version Deluxe with Cheese là, et que cette petite saloperie de peluche va arrêter de me forcer à aller me coucher (ou bien suivre une grosse FAQ de bâtard pour pas trop subir le FOMO classique des JRPG).

Ouais c'est con, je l'ai commencé, y'a tout pour m'accrocher, mais le FOMO et la durée anticipée m'ont complètement fait lâcher au bout de... 3h je crois ? Ca me stresse beaucoup trop ces RPG au temps limité. Ils veulent pas sortir une version avec une option pour remonter dans le temps ?

Sinon tu m'intrigues pour The Evil Within. Je l'avais commencé y'a quelques mois, sans que ça ne m'accroche plus que ça, je vais peut-être lui redonner sa chance du coup.

[Vinz]

Toujours sur Death Stranding, je pense que je m'approche tout doucement de la fin. J'ai (provisoirement ?) renoncé à finir certaines side-quests, notamment celle qui consiste à tenter de rétablir le réseau autoroutier... La quantité de ressources nécessaires devient astronomique et j'ai moyennement envie de perdre deux heures de trajets et de tournées des bunkers à reconstruire une portion d'autoroute riquiqui. Peut-être qu'après la fin du jeu, je trouverai la motivation.
Le coeur du jeu, lui, reste excellent. La traversée des ruines la mer de poix est un très joli moment, malgré un level-design super répétitif, certains paysages de la côte ouest sont magnifiques (mais il n'y a pas de raison de s'y attarder du coup on en profite assez peu). La difficulté augmente légèrement, parfois de manière obscure (certains échoués sont-ils invincibles ou juste plus résistants ?), juste ce qu'il faut pour que ça devienne intéressant. Les boss fights sont rares mais malheureusement pas terribles (en dehors de la mise en scène) et assez répétitifs.

Le scénario est toujours perché, ça ne me dérange pas plus que ça pour le moment. Ça n'est pas trop envahissant (pour du Kojima). Je trouve quand même que certains tics d'écriture commencent à montrer leurs limites. Notamment le trope kojimesque qui consiste à définir les personnages à travers des gimmicks scénaristiques : Deadman est une sorte de créature de Frankenstein fabriquée avec des morceaux de cadavres, Heartman a une crise cardiaque toutes les 20 minutes, Mama et son bébé fantôme + sa soeur siamoise + sa GPA incesteuse, etc. Je dois dire je ne me suis jamais véritablement remis de Quiet dans MGS5, la snipeuse obligée de se balader à poil parce qu'elle respirait par la peau. Je ne sais pas, je trouve qu'auparavant ce procédé pouvait fonctionner sur certains boss, parce que ça permettait la plupart du temps d'introduire des mécaniques intéressantes et inédites aux affrontements (Psychomantis, The End, etc.). Ici, ça n'apporte pas grand chose, d'autant que les boss sont peu nombreux et leur background peu voire pas du tout développé (les gros monstres de mazout). Si ce n'est, parfois, des effets de mise en scène amusants mais assez anecdotiques (les décomptes successifs lors des scènes de dialogues avec Heartman). C'est un peu systématique et ça n'empêche pas la plupart des personnages secondaires du jeu d'être au final assez transparents.

Je ferai un bilan plus définitif une fois que j'aurai fini la main quest. Même si la fin est (apparemment) assez relou je pense que mon avis restera globalement très positif. En terme de sensations, d'idées, et d'audace (toute relative mais quand même), c'est une belle réussite, un truc forcément un peu malade (comme la plupart des jeux de Kojima), un peu bancal, mais au final bien plus passionnant que la grosse majorité des AAA actuels.

[Vinz]

Sinon je vais retenter Persona 5. J'espère qu'ils ont un peu sauvé le rythme avec la version Deluxe with Cheese là, et que cette petite saloperie de peluche va arrêter de me forcer à aller me coucher (ou bien suivre une grosse FAQ de bâtard pour pas trop subir le FOMO classique des JRPG).

Le FOMO dans Persona 5 c'est pas très important (à moins de vouloir platiner le bouzin). Tu loupes forcément des trucs au premier run. Et faut vraiment traînasser pour se faire prendre au piège par la contrainte de temps, et si tu joues en ligne, les statistiques t'aident pas mal (comme pour le dernier Fire Emblem, mais en beaucoup plus utile). Par contre les longues portions de jeu où tu ne peux pas faire ce que tu veux, oui, c'est vraiment le pire aspect du jeu...

[Le Yéti]

Bah justement je trouvais que Persona 5 était trop dirigiste. Si tu sais un minimum faire un donjon, tu as 10-12 jours à jeter entre le moment où tu l'as terminé et le moment où le donjon se "résout". Personnellement, ça m'avait pas mal gonflé. Mais bon, j'ai toujours été plus un SMT-dude qu'un Persona-bro.

J'ai fini The Evil Within et ses 3 DLC. C'était excellent. Une efficace relecture du mythe resident-evilien, à la fois étonnament unique et mâtinée d'imaginaires différents. C'est presque plus une version crade de Inception au final. Les deux DLC narratifs sont pas mal du tout malgré un personnage beaucoup trop faible à mon goût. Le troisième, plus orienté combat et en vue à la première personne m'a aussi bien plu. Très, très bonne surprise donc, j'ai énormément accroché et puis il y ce côté nawak habituel des productions japonaises sans tomber dans le ridicule. L'aspect post-apo est très étrange, pas forcément super utilisé, mais remarquable.

[Poppy]

Fini The Touryst sur Switch. C'est un jeu d'exploration avec des énigmes, des quêtes, de la plateforme, etc. C'est très soigné et c'est plaisant à jouer mais le jeu n'a pas réussi à me captiver comme je pensais qu'il arriverait à la faire. Il manque quelque chose. Peut être un scénario plus travaillé ? Ou alors des séquences de jeu plus riches, ou peut être simplement plus longues ? En l'état c'est un enchainement de petites activités qui sont pour certaines malines mais qui donnent l'impression que le jeu se picore. Dommage, il y avait sans doute matière pour faire mieux qu'un chouette petit jeu apéritif.

J'ai enchaîné sur Obra Dynn. J'aime beaucoup, découvrir comme ça l'histoire et les personnages en faisant marcher mes méninges. Par contre vu le style du jeu - en gros, il s'agit de remplir un tableau de déduction par recoupements, éliminations, etc. - il y a quelques petits soucis d'ergonomie. J'aurais bien aimé par exemple pouvoir pondérer mes choix en fonction de mon niveau de certitude de manière à facilement retrouver là où ça peut clocher et mes actions prioritaires. Là je viens de finir toutes les histoires et il me reste un bon paquet de gus à identifier, surtout au niveau des grouillots de base qui de prime abord ne sont pas faciles à différencier. Je sens que je vais rentrer dans le dur.

[Alexis]

Je joue à Gran Turismo Sport. Ce jeu est exceptionnel. Plus il vieillit, meilleur il devient. C'est un des jeux de course les plus plaisants auxquels j'ai pu jouer. La communauté est top, le suivi est exceptionnel, le contenu est richissime (musées virtuels, mode photo, mode carrière, mode permis, mode expérience, mode en ligne, éditeur de livrées, éditeur de pilote, historique des constructeurs et de chaque modèle). J'ai presque du mal à le considérer comme un jeu vidéo, plus comme une application à part entière, où la course est une option parmi d'autres. La ligne tracée par le jeu est singulière, probablement en décalage avec ce que veut le marché, mais le résultat me séduit indéniablement. Seul défaut, ma PS4 est à genoux tant le jeu est gourmand en place et en ressources (110 Go), avec des temps de chargement assez longs. J'ai cédé au DLC avec Lewis Hamilton. C'est très cher pour ce que c'est, mais le jeu a su tellement gâter ses joueurs que tu le fais plus par soutien qu'autre chose. Hamilton n'est pas simracer, mais il est sextuple champion du monde de Formule 1. Je n'ai pas encore réussi à le battre avec mon modeste T150 mais j'apprends énormément de lui, puisque tu as accès à toutes ses datas (braquage du volant, freinage, passage des rapports). Il est hyper smooth avec sa voiture c'est assez dingue. De la dentelle. J'adore et j'espère le battre au moins sur un circuit, mais ce n'est pas gagné ! Il a promis qu'il ferait de nouveaux temps pour essayer de concurrencer les pro-simracer. C'est cool !

Je joue à Tetris Effect. J'ai fini tous les mondes excepté le dernier où il faut faire 90 lignes, ce qui n'est pas une mince affaire. J'aime encore le jeu, même si l'effet waouh s'est un peu dissipé à mesure que je jouais. Je trouve que les premiers mondes étaient un peu plus créatifs que les derniers (malgré de belles surprises). Et si je préfère Tetris Effect à Child of Eden sur lequel j'étais resté en dehors, je n'arrive toujours pas à retrouver le choc "Rez" que j'ai fait sur Dreamcast. Je me demande quelle est la part du souvenir enjolivé là-dedans.

[Shane_Fenton]

En ce qui me concerne, ma période d'abstinence est terminée. Mes deux gros cours de 3ème année d'ingé, qui me bouffaient tout mon temps, sont achevés, et je me remets progressivement au JV.

Et pour inaugurer ça, je me suis mis à Greedfall, le dernier RPG de Spiders (Mars War Logs, Bound by Flame, The Technomancer...). J'ai fait les 4 premières heures, et pour l'instant je me régale. L'ambiance est plutôt baroque-fantastique, ce qui change un peu du médiéval-fantastique ou du renaissance-fantastique à la Warhammer. Comme d'habitude, Spiders a rempli la checklist du RPG moderne : monde riche et complexe, plusieurs factions avec lesquelles il faut composer, plusieurs choix possibles pour résoudre une quête sachant que chaque choix entraîne des conséquences (y compris les choix de dialogue), etc... Mais comme avec Technomancer, il y a un supplément d'âme. Je me suis facilement immergé dans ce monde, la ville portuaire dans laquelle on débute est superbe, l'ambiance est très bien rendue, pas seulement le côté baroque-fantastique, mais aussi le côte "peste-décadence" (puisque quand le jeu débute, le monde dans lequel on évolue est frappé par une mystérieuse peste qu'on appelle la "malichor"). Et pour l'instant, les quelques quêtes de démarrage s'enchaîne de manière assez fluide. J'ai pu les résoudre sans trop de difficulté, et sans regarder la solution.

Je sais bien qu'il y a des pisse-froid qui ont tout de suite comparé le jeu à Witcher 3, et qui ont chouiné parce que ce n'était pas aussi développé, pas assez ceci ou cela, etc... Pour moi, l'argument est foireux, il y a assez de place pour tout le monde, et ce n'est pas parce que Witcher 3 a placé la barre très haut dans un tas de domaines qu'il y a obligation de faire aussi bien partout. En plus, si on parle de l'aspect qui fâche, à savoir les combats, certes, ceux de Greedfall sont assez pénibles (pas de roulade, juste des esquives, et mon premier combat de boss était un peu naze à cause de ça), mais à force, je m'étais aussi lassé de ceux de Witcher 3, surtout les combats de boss où j'ai volontairement baissé la difficulté parce qu'ils n'avaient rien de gratifiant.

Bref, pour l'instant, je m'éclate à Greedfall, et je pense que je le dévorerai jusqu'au trognon comme pour les précédents.

[Poppy]

J'ai fini Return of the Obra Dinn, qui m'a bien inspiré pour écrire dessus. c'est très au point, super maitrisé et très agréable à jouer. J'ai passé 6 super heures, même si je suis pas sûr que ça mérite d'être encensé à ce point. En même temps il risque très certainement de finir dans mon top 10 2019. Une chose est sûre, ça plaira pas à Zure, vu que les mécaniques sont clairement plus importantes que l'intrigue ou l'univers...

Moi j'ai passé 13 super heures... Comme j'ai loupé des trucs à la première passe, j'ai tout refait de manière méthodique dans le bon ordre chronologique, ceci explique peut être cela.

Je pense comme toi. J'ai passé un bon moment dessus mais je ne trouve pas que ce soit un jeu génial pour autant. C'est malin et accrocheur (les devinettes, le thriller) mais le concept n'est pas si exceptionnel (ça me rappelle certaines revues avec des jeux de logique) et c'est un peu redondant à la longue. Et puis l'histoire, je m'attendais à mieux vu la réputation. Il y a un côté comique dans ce jeu avec toutes ces morts qui s'enchaînent à un rythme frénétique (enfin quand on se refait le déroulé des scènes dans sa tête), je ne sais pas si c'est voulu. Un truc qui m'épate, qu'un jeu conçu et développé par un seul gus puisse être doublé par autant d'acteurs. Ils doivent être une bonne cinquantaine à avoir participé au projet ! D'ailleurs la bande son est techniquement exceptionnelle pour un si petit jeu.

[MrDekoninck]

Ah top,
faut dire qu'il est quand même talentueux ce cher Lucas Pope. J'ai beaucoup repensé à Obra Dinn cette année, et malgré les faiblesses de sont récit, je trouve que c'est un excellent jeu.
Je me demande vraiment s'il serait capable de faire mieux avec un univers plus vaste et une intrigue plus complexe. Si ce qui fait la beauté de Obra dinn, c'est son aspect "petit objet". C'est tellement jouissif de pouvoir découvrir le soin apporté à chaque couture. Mais en même temps, je n'ai pas encore touché à RDR2

[Le Yéti]

[Vinz]

Bon ben ça y est, Death Stranding, c'est terminé. Le jeu n'en finit plus de finir (deux génériques, un post-gen, et, évidemment, un post-game). Les dernières heures sont effectivement assez pénibles, parce qu'elles reposent énormément sur les aspects du jeu les plus problématiques.

1) Les boss-fights, pas vraiment difficiles hein, mais tous médiocres, peu inventifs, pas fun pour un sou, plombés par une maniabilité qui n'a pas été conçue pour la baston, et des contraintes qui n'apportent rien en dehors d'une sensation de lourdeur vraiment désagréable (visibilité et mobilité réduites). Le jeu débloque d'ailleurs tout un arsenal d'armes hyper puissantes (lance-grenades et lance-roquettes à gogo) juste avant ces derniers affrontements, ce qui sonne un peu comme un aveu d'échec, comme si le jeu n'assumait pas sa nature de simulateur de marche et qu'il fallait boucler tout ça par une série de grosses bourrinades.

2) Et puis il y a toute la partie narrative, interminable, des heures et des heures d'exposition et d'explications confuses. Il y avait pourtant moyen de faire une bonne histoire basée sur l'extinction programmée de l'Humanité, Mais le symbolisme patapouf et le fétichisme scientifique et militariste totalement délirant de Kojima rendent le lore de Death Stranding particulièrement indigeste. Plus grave : on ne croit pas une seule seconde à ce multivers pété, et on ne s'investit jamais émotionnellement dans cette histoire, ce qui est dommage parce que les dernières minutes de jeu auraient pu être bouleversantes sans tout ce fatras scénaristique. Après, c'est peut-être le prix à payer pour avoir un vrai jeu d'"auteur" : est-ce qu'on peut reprocher à Kojima de faire du Kojima ?

Malgré tout, c'est un jeu pour lequel j'ai au final beaucoup d'affection. Déjà, Kojima peut remercier Yoji Shinkawa, la direction artistique est incroyable, la beauté mélancolique des paysages désertiques et des quelques ruines du monde pré-apocalypse qui contraste avec la froideur ultra-moderne des dernières installations humaines, c'est vraiment sublime. La plus belle réussite de Death Stranding, c'est surtout d'être parvenu à rendre le concept de fetch-quest passionnant, et immersif. Je ne sais pas si Kojima a voulu faire un "statement" sur le jeu en open world en général (bon, probablement ) mais l'idée de faire d'un "simple" livreur le sauveur de l'Humanité est assez drôle et finalement pas moins illogique que de demander à un guerrier "élu des dieux" d'aller récolter trois patates et des herbes aromatiques pour qu'un alchimiste puisse concocter une potion à la con.

Je vais voir si j'ai envie de me refaire quelques belles promenades avant de passer à autre chose. On m'a prêté A Plague's Tale, je ne sais pas trop à quoi m'attendre. Et j'ai envie de me faire Shenmue 3 même si je pense que je serai probablement amèrement déçu.

[laurentb]

RDR2

Je suis toujours dedans, je commence à voir le jeu derrière le décor. Enfin c'est plutôt que je m'efforçais de ne pas le voir, et que là je commence à avoir du mal à l'éviter. Faudrait que j'arrête alors ?

Ce qui est étonnant c'est à quel point l'interface est ... récalcitrante ? je n'ai pas envie de dire "ratée", parce que ça a un peu l'air fait exprès. Je ne parle pas des délais (quelques secondes pour fouiller chaque corps, descendre de cheval, etc), qui font partie du trip. Mais juste les boutons, c'est n'importe quoi, on appuie sur R, E, clic droit, espace, pour des actions similaires ou parfois pas. Impossible de choisir un objet/corps/coffre précis dans un campement. A force je m'y suis fait hein, mais quand même parfois je peste encore.

Là je suis en pleine chasse au trésor. Elles sont vraiment bien, parce qu'elle n'aident pas du tout, pas d'indicateur GPS à la noix (coucou AC Black Flag). Il faut les garder un peu pour la fin, quand on commence à avoir un peu plus de références géographiques pour se repérer. Enfin, "la fin", je crois qu'elle est encore loin, vu comme j'avance lentement.

[laurentb]

Huhu RDR2. Je spoile un peu mais vraiment un bout mineur. En fait c'est même pas une quête, juste un truc qui arrive en se promenant ... et qui en entraîne d'autres ... assez typique de la profondeur du truc.

Texte caché : cliquez sur le cadre pour l'afficher

Y'a une maison en construction à côté de la première bourgade, Valentine.

• la première fois, les charpentiers se font attaquer par les O'Driscoll, la bande rivale. Du coup, je les chasse.
• la fois suivante, je passe et je salue, "ça va ?" "oui, mais on n'a plus de bois". Ok, je vais voir ce que je peux faire.
• je trouve une scierie (dans un autre comté), dont le contremaître est un affreux bonhomme. Mais bon, je veux du bois.
• sauf que ses employés n'ont rien à bouffer, donc je lui vends des provisions.
• la fois d'après (ben oui, il faut attendre et revenir un autre jour à chaque fois), un arbre tombe sur un type (qui se fait donc virer pour avoir pris un arbre).
• la fois d'après, y'a des loups qui mangent les bûcherons. Je les dégomme (ça me fait d'excellentes peaux).
• la fois d'après, y'a enfin du bois ! J'hésite à en voler à ce salaud de contremaître, mais allez, je l'achète. $75 quand même, heureusement que je suis riche.
• je rentre vers Valentine tout content avec mon chargement, ça me rappelle Spintires (dont le but est de transporter du bois, ne l'oublions pas).
• j'arrive et là, LA MAISON EST FINIE. Le charpentier est en train de la fermer. "Oui, je l'ai vendue à un fermier du coin."

AAAAARGHHHHH

Le voyage la destination, hein.

[MrDekoninck]

Tiens, j'ai lancé Dandara, le Metroidvania brésilien. C'est franchement bien, bien foutu, avec un twist intéressant : on se déplace que par bonds / téléportation, sur les surfaces qui peuvent recevoir les personnage. Ca donne une manière de se déplacer très fluide et rapide, c'est assez grisant. Je sais pas si j'irai au bout, étant assez réfractaire au metroidvania (j'ai fini une fois metroid prime et jamais touché à un castelvania de ma vie). Mais ça me plait bien.

[laurentb]

Ah oui j'avais bien aimé Dandara. Mais le rythme est un peu bizarre et il y a des pics de difficulté qui m'ont fait lâcher. Ca manquait un peu de suite dans les idées aussi au bout d'un moment. Mais oui c'est intéressant.

Bon, plus j'y réfléchis et plus je trouve que tout ce qui ressemble à du jeu dans RDR2 est foiré.

• L'interface, j'en ai déjà parlé, c'est n'importe quoi.
• Le problème de l'argent. Au début on détrousse des cadavres pour gagner 50 cents. Pis on fait un braquage, on gagne $3000, et il n'y a plus jamais de problème d'argent. Or ... il n'y a rien d'autre après (enfin si, pour faire quelques trucs il faut chasser des peaux ou des plumes de hibou, mais en vrai ça ne sert à rien). Y'a même pas trop besoin d'aller chercher des balles, on en trouve suffisamment.
• Les fusillades. Elles ne sont déjà pas très difficiles et en plus il y a le slow-motion. Dont la seule limitation est qu'il faut chiquer de temps en temps, et puis manger un morceau pour se requinquer. Ce qui trivialise complètement le bang-bang. Du coup j'y vais mollo. (Bon, les fusillades à cheval c'est un peu plus compliqué de faire du headshot sans le slow-mo.)

Et le pire c'est que je vois tout ça, et en fait je m'en fous. On n'est pas là pour ça, ça n'est pas grave.

Allez, je pars pour une semaine de déconnexion.

[MrDekoninck]

J'ai lancé Sigma Theory hier soir, du studio mi-clos (qui avait déjà produit l'excellent Out There). C'est un jeu d'espionnage global, où il faut recruter une équipe d'agents et les envoyer corrompre, séduire ou enlever des scientifiques à l'autre bout du monde.

Au premier abord c'est très prenant, sorte de mélange entre du Civ et la stratégie globale de X-Com 2. On se retrouve à exfiltrer des types poursuivis par la police ; à négocier une libération avec un ambassadeur véreux, à envoyer un drone espion en soutien. C'est fluide, et ça provoque cette sensation du one more turn.

Résultat, je me retrouve à finir ma partie à 2 heures du matin, épuisé mais satisfait. Et là, première surprise : j'ai gagné, assez facilement même. Deuxième : il n'y a aucun contenu après le end-game. Rien pour relancer l'intérêt, à part pouvoir recruter d'autres agents. Je comprends pas trop : j'ai fait le tour du jeu en 2 heures ?

Alors que c'est un jeu très mécanique, où deux-trois éléments annexes auraient pu relancer l'intérêt (soit avec une difficulté plus élevée, soit avec des scénarios alternatifs). Résultat, je me sens super frustré que ce soit pas plus long (c'est rare que je dise un truc pareil). Qu'est-ce qui a bien pu leur arriver ?

[Vinz]

Je me surprends à ne plus pouvoir lâcher Death Stranding depuis que j'ai fini la quête principale. C'est finalement très reposant de faire des livraisons "pour le fun", sans pression, juste pour le grind, surtout après avoir débloqué une grosse partie des outils qui permettent de couvrir des grandes distances en quelques minutes. Dommage que certains aspects du gameplay restent un peu obscurs. L'évolution du taux de confiance de certains abris qui restent bloquée jusqu'à ce que le jeu en décide autrement, c'est quand même assez cheap et relativement injuste. En dehors de ça, le post game est vraiment très plaisant et permet de faire oublier la conclusion assez lourdingue de l'histoire.



J'ai passé quelques heures sur A Plague Tale : Innocence (qu'on m'a gentiment prêté) et malheureusement je n'accroche pas du tout. Pourtant je suis plutôt client du setting médiéval même si j'aurais préféré une vision moins fantaisiste (à ce niveau-là autant jouer à Witcher 3). Mais le gameplay super scripté et la maniabilité ultra rigide m'ont complètement sorti du trip, malgré la direction artistique plutôt réussie (en dehors de la modélisation des visages) et la très jolie musique. Je ne suis pas hyper fan de The Last of Us à la base, dont le jeu semble fortement s'inspirer (sans avoir les moyens et le savoir-faire de Naught Dog), et je n'ai pris aucun plaisir à suivre les premiers chapitres de l'histoire de ces deux pauvres gosses poursuivis par des soldats de l'inquisition tout droit sortis de Dark Soul. Du coup je pense que je vais passer à autre chose.

Et joyeux Noël à tous au passage !

[Shane_Fenton]

Petit gaming marathon des vacances :

- Hatred. Je l'ai obtenu gratis (sur GamersGate, après avoir accumulé les "Blue Coins", la monnaie d'échange sur le site), et je l'ai essayé par acquis de conscience. Verdict : c'est bien la merde malsaine qu'on a décrite à sa sortie. Alors j'avoue, je comprends jusqu'à un certain point le côté défouloir, tirer sur des gens en panique m'a vaguement amusé pendant 5 secondes. Et l'esthétique noir & blanc fait illusion. Et puis il faut bien se rendre à l'évidence : c'est ultra-répétitif, d'autant que l'illusion se brise quand les "victimes" poussent les 5 mêmes cris en boucle. Et même si au bout d'un moment on rencontre un peu d'opposition (les flics, les citoyens armés), même si on peut conduire en bagnole, c'est très vite lassant. Bref, je peux passer à autre chose.

- Assassin's Creed : Brotherhood. Voilà, j'ai vraiment passé le cap, et non seulement j'ai installé uPlay et téléchargé des jeux uPlay, mais en plus je me mets à jouer à des jeux uPlay. Et pour l'instant ça passe. Je vais donc pouvoir me faire les AC sérieusement. J'ai préféré commencer par l'un des épisodes les plus encensés de la série. Première impression avec la vidéo d'intro : mais que c'est con. Quel scénario pourrave... enfin passons, je le savais plus ou moins. Deuxième impression avec un tutoriel-parkour dans les rues de je ne sais plus quelle ville : le parkour me fait un peu chier. Troisième impression, quand on rentre enfin dans la petite ville fortifiée du héros et qu'on peut se poser un peu : c'est beau. Certes, il accuse son âge (2010 quand même), mais les couleurs sont châtoyantes, on a l'impression d'être dans un endroit bien vivant, et c'est pour voir ça que je me suis mis aux Assassin's Creed. Donc je vais lui laisser sa chance.

Je vous parlerai des autres jeux plus tard. Là, je dois aller réveillonner.