A quoi jouez-vous en ce moment ?

[bleubleubleu]

FF15 est plus gourmand que the witcher 3, il faudra probablement changer de cg.

Je joue à Last Epoch, diablo like moche, mal optimisé (ma config capable d'avaler FF15 sans broncher n'y suffit pas ) et brinquebalant. Et c'est merveilleux.
Le genre de merveilleux qu'on a envie de souligner, de mettre en gras et d'augmenter la taille. Merveilleux.
La musique est, je trouve, très agréable et étonnamment présente pour ce type de jeu. L'univers, là encore à priori on ne vient pas pour ça, est raisonnablement intéressant et fonctionne bien avec ce que l'on joue puisqu'il s'agit d'une vague histoire de boucles temporelles et donc d'explorer encore et encore les mêmes lieux mais à des époques différentes.
Toute la partie construction du personnage est sans pareille et à l'équilibre parfait entre complexité, variété et accessibilité. A milles lieux de l'imbitable path of exile, des dizaines de builds sont possibles, tous très différents et tous valables. Le loot évite le piège habituel de la stat principale qui écrase la valeur des autres, tous les niveaux de rareté sont intéressant grâce à un système de craft génial qui permet de casser le stuff pour en extraire les stat et les ré-insuffler dans un autre objet. Les élites ont des affixes rigolos (revit deux secondes après la mort, se divise mid life...).
Bref, merveilleux.

[laurentb]

Surtout si j'ai bien compris le but du jeu c'est de faire des photos de bouffe. Donc on ne peut vraiment pas se permettre d'avoir des graphismes de qualité médiocre.

[Poppy]

Ah ouais la présentation des plats dans FF XV c'est top, et un vrai truc de maniaque. Et puis à côté on trouve des bouts de machins démarrés mais qui mènent nul part. Je ne sais pas si on peut parler de grand jeu malade, c'est peut être un peu trop, mais ce FF est manifestement le résultat d'un projet au budget colossal et qui est parti dans tous les sens avant d'être rushé sous pression du management. L'exploit c'est qu'au final ça se tient comme jeu.

[Shane_Fenton]

La config minimum c'est GTX 760, qui a l'air bien meilleure ? Bref, même réponse que d'habitude, il faudrait ptête changer la CG.

C'est surtout un nouvel ordi que je dois acheter, vu que c'est un portable. A moins qu'il y a une solution viable pour avoir une CG externe, mais je ne parierais pas dessus.

Bon, tant pis, je m'y attendais un peu. Je laisse tomber pour l'instant.

[laurentb]

Y'a deux trucs qui font de RDR2 un titre à part. Le premier c'est la qualité des décors. J'ai beau ne pas y être sensible ; ce n'est pas ce que je cherche dans un jeu ; je me suis moqué des pc-master-race qui optimisent l'affichage des fourrures. Reste que régulièrement je suis sur le cul et je dois m'arrêter pour pousser un "ah ouais". Tellement la modélisation atmosphérique est dingue. Atmosphérique au sens premier : le jeu des nuages, du brouillard, du soleil à travers. Parfois par temps nuageux le soleil se dégage juste un peu et illumine les plaines. C'est fou. Cloud simulator 2019.

L'autre c'est l'interactivité poussée à un point que je n'avais pas vu. Un exemple juste hier, je tombe sur un campement de bandits (enfin, d'autres bandits). Ils sont en train de discuter de leur prochain coup, s'arrêtent pour me lancer "qu'est-ce que tu fais là, casse-toi", je suis en mauvaise posture donc je leur réplique un "calmez-vous les gars" et je m'en vais, ils rétorquent "c'est ça, fais dans ton froc". Du coup je m'arrête un peu plus loin, je descends avec ma carabine, je reviens lentement à pied : ils se re-retournent, "ah mais tu es encore là toi, on va te faire la peau" et cette fois-ci dégainent sans plus de préavis. Cette séquence, peut-être qu'elle est imaginable dans un autre open machin. Mais là tout est à l'avenant, ça s'intègre à chaque fois parfaitement dans le jeu.

Ou j'arrive pour une mission, mais c'est la nuit et je voulais attendre le jour. Je traîne à la gare, il y a des vieux qui jouent aux dominos. Alors je me joins à leur partie. Ça dure longtemps, j'entends derrière moi plusieurs trains qui passent. L'ambiance est calme. Le jour se lève. Un super moment.

[Poppy]

Y'a deux trucs qui font de RDR2 un titre à part. Le premier c'est la qualité des décors. J'ai beau ne pas y être sensible ; ce n'est pas ce que je cherche dans un jeu ; je me suis moqué des pc-master-race qui optimisent l'affichage des fourrures. Reste que régulièrement je suis sur le cul et je dois m'arrêter pour pousser un "ah ouais". Tellement la modélisation atmosphérique est dingue. Atmosphérique au sens premier : le jeu des nuages, du brouillard, du soleil à travers. Parfois par temps nuageux le soleil se dégage juste un peu et illumine les plaines. C'est fou. Cloud simulator 2019.

Avec du bon HDR en plus là dessus ça doit être fantastique. C'est de la bonne techno le HDR, pas que de la branlette pour geeks. Faut que je me mette à RDR2.

J'ai tourné un peu dans FF XV après la fin mais le cœur n'y est plus. Vraiment pas mon genre de faire les poubelles dans mes jeux...

[MrDekoninck]

Gros tunnel de boulot, pas le temps de jouer, tristesse. Alors j'ai lancé 60 parsecs et Do not feed the monkeys dans un moment de calme, en me disant que ça pouvait être sympa. Les deux m'ont fait le même effet - le même qu'une bonne partie des jeux humble Monthly, dont ils proviennent - à savoir "meh". C'est sympa, y'a des idées, j'ai fait un run, et puis je vois pas trop pourquoi je les relancerai. Y'aurait plein de trucs à faire, mais le rythme est trop lent, et en ce moment quand je joue, j'ai envie d'un truc qui me passionne vraiment.

D'ailleurs j'ai complètement laissé tomber Her Story après une heure. C'est brillant, indéniablement, mais je sais pas trop pourquoi, ça me passionne pas non plus. Je pense que j'y joue trop tard : le lancer après avoir retourné Obra Dinn, qui est la même chose en mieux, c'est comme de lancer Far Cry 3 après avoir joué au 5. on remarque surtout ce qui manque.

Vivement que j'aie un week end à consacrer à Pathfinder. Ou que je craque pour Disco Elysium.

[laurentb]

Avec du bon HDR en plus là dessus ça doit être fantastique. C'est de la bonne techno le HDR, pas que de la branlette pour geeks. Faut que je me mette à RDR2.

Je ne sais pas exactement ce que ça recouvre. Mais de façon générale, la luminosité est magistrale. Rien que les transitions extérieur-intérieur, c'est à la fois fluide et très travaillé.

Par contre à ta place je ferais une pause, je ne peux pas passer d'un jeu-monde à l'autre, même si FFXV est très différent. Il me faut des sas de casual game entre les deux.

[Poppy]

J'ai surtout besoin de respirer avec un truc plus court. J'ai lancé Below mais je sens que là j'ai plus envie d'un jeu sapin de Noël que d'un truc ultra sombre comme ça. J'hésite…

Je me doute que l'open world de RDR2 est très différent de celui de FF XV. Dans FF XV, OK t'as quelques jolis points de vue mais au fond tu te contentes la plupart du temps de suivre des marqueurs de quêtes vu que ça sert à rien ou pas à grand chose d'explorer. C'est naze comme open world.

[Poppy]

Je me suis donc lancé dans Below, un peu à reculons et sous la contrainte du Game Pass…

Manette en main c'est pas mal. Au fond assez classique dans le genre rogue avec des éléments de survie. Il y a quelques trucs qui ressortent, tout de même. Ca se joue beaucoup dans la pénombre et il y a toute une gestion des ressources dédiées à la lumière qui est assez originale et qui fait pour beaucoup dans le challenge proposé. Par contre, c'est clairement pas super confortable à jouer, d'autant plus que le jeu sur les variations de pénombre rend le calibrage graphique pénible. Clairement, le plus chiant que j'ai jamais vu même. Je sens que c'est un jeu taillé pour le HDR (il n'y pas du HDR dans le jeu...) et des écrans OLED (j'ai du LCD). L'ambiance est atmosphérique au possible (l'univers du jeu fait vaguement penser à ce qu'on trouve dans les productions de Ueda), tendance cafardeuse. Ce n'est pas vraiment ce dont j'ai envie là maintenant mais, comme une lueur d'espoir au milieu de tout ce sinistre, les mouvements du perso sont super sympas, vifs, nerveux et même drôles quand par exemple le petit gars se vautre après s'être pris les pieds en courant dans un piège. C'est clairement travaillé pour contraster avec l'univers. Bien vu…

Dernier petit détail, la cinématique d'intro qui est sublime et qui n'a pas peur de prendre son temps pour planter on ne peut mieux l'ambiance. Elle est osée aussi, on peut la trouver très chiante et peut être même qu'elle peut faire fuir le joueur impatient.

[Vinz]

Death Stranding, toujours chapitre 3 depuis des heures, mais je ne rush pas vraiment la quête principale... Je me promène, j'essaye d'améliorer les infrastructures pour que les trajets soient moins relous (j'aimerais bien trouver un moyen de rendre l'accès ou à l'éolienne à la première ville portuaire plus accessible à moto mais je n'ai pas trouvé de base pour construire de routes à ces endroits qui sont de véritables nids à échoués).
J'aime de plus en plus le jeu. L'idée de reconstruction participative est très jolie même si son fonctionnement reste opaque (comme 75% du jeu cela dit, on finit par s'y habituer). Paradoxalement plus la map devient praticable et plus elle devient laide, saturée d'infrastructures moches et de panneaux clignotants qui agressent la rétine. C'est probablement le message qu'on essaie de nous faire passer, mais il faut accepter de transformer un univers beau et désertique à la Ueda en Las Vegas kojimesque un peu déprimant.
Comme MGS V c'est un jeu qui n'arrête pas d'évoluer et de t'offrir de nouveaux joujoux à tester dans ce bac-à-sable de moins en moins hostile. Le système ne se laisse VRAIMENT pas apprivoiser facilement et il y a encore pas mal d'éléments qui me semblent obscurs (les grenades pipi-caca, quelle est leur utilité ?), mais une fois que le gameplay se révèle, ça devient vite une drogue dure (encore une petite livraison et j'arrête), à tel point que tu comprendrais presque les motivations des MULEs, ces porteurs devenus accros à leur boulot.
Le seul problème, c'est que le jeu ne se prête pas forcément aux sessions courtes, ce qui est un peu frustrant quand tu n'as pas plus d'une à deux heures pour jouer par jour. Entre les préparations, les cinématiques qui se déclenchent à la moindre action (même si on peut les passer, ça reste usant, le temps qu'on perd à chaque fois qu'on veut se reposer dans les chambres privées....), les chemins qui mènent à des impasses, le respawn des ennemis, c'est le bout du monde quand t'arrives à placer deux missions dans une session d'une heure...

[Zure]

Je pense qu'une heure sur Death Stranding c'est short, 2h ça va. Moi je l'ai laissé un peu tomber à cause de Jedi en pensant que ça me gavait un peu, j'ai eu un petit coup de mou sur l'open world vide, mais finalement j'ai envie de m'y remettre mais il y a aussi Shenmue 3 mais je dois me refaire le 1 & 2. Pffft.

[Poisan]

Vinz résume très bien ce qu'est Death Stranding. Je dois être à 35h de jeu, j'y perds mes soirées et je crois que je suis loin d'en être arrivé à bout. Il faut dire que le jeu est excellent. De façon assez magique, je suis devenu hyper à l'aise avec les menus et la boucle de jeu est désormais hyper organique. Les possibilités sont gigantesques, les gadgets tous géniaux, c'est archi prenant. D'un autre côté, je ne peux pas m'empêcher de me demander "à quoi bon ?". C'est un jeu qui ne nous laisse jamais tranquilles. Il y a toujours un truc nouveau, un objectif supplémentaire qui arrive avec une nouvelle façon de le traiter, des choses à faire tout le temps, de la gestion de ressources sisyphienne, des messages, des mails, des conversations radios qui nous bombardent en permanence. Alors autant que je suis accro au jeu et que je le trouve brillant, il m'use, il m'épuise. C'est loin d'être le seul jeu vidéo à faire ça, bien au contraire. Je sais pas si j'ai encore le courage de faire ça longtemps cela dit. Le fait qu'il occupe mes pensées me pèse, je n'ai plus envie d'être forcé à autant d'assiduité (il suffit que je ne joue pas pendant un soir pour que j'aie besoin de temps pour m'y réhabituer le lendemain). Il y a du plaisir, mais est-ce que celui-ci ne serait pas profitable si le jeu était plus ramassé, moins saturé ? Au passage, je vois des types qui le terminent en 30h-35h et qui semblent l'apprécier, je me demande comment ils font. Effectivement, il n'est pas bien dur et on se rend vite compte qu'avec un bon camion on peut bourrer à travers pratiquement tous les décors, mais bon j'ai l'impression que c'est le genre de jeu bien de notre époque qui va appeler soit le rush, soit l'écoeurement.

Après, s'il était mieux raconté, voire s'il racontait vraiment quelque chose, ça passerait sans doute mieux. Car l'histoire n'a ni queue ni tête. Et pourtant je suis friand des kojimaraderies. J'ai fait l'épisode avec Mama là, pfiou... Ni les situations, ni les personnages n'ont aucun sens. Et les centaines d'e-mails qui nous harcèlent ont la finesse d'un éléphant dans un magasin de porcelaine. Encore, le très long chapitre 3 ne contient que très peu d'histoire, mais j'ai l'impression que ça s'intensifie ensuite...

Bon, je n'ai quand même pas pu m'empêcher d'essayer les 30 premières minutes de Shenmue III que je me garde au chaud pour Noël. Vous connaissez peut-être l'importance de Shenmue dans ma vie... Ca a l'air formidable, le jeu reprend tranquillement là où il s'était arrêté il y a 18 ans, l'air de rien, et fait abstraction de toute l'évolution du média depuis. Le feeling Shenmue est là, le rythme lancinant et la bizarrerie aussi. Il n'y a presque pas d'action, les interactions sont sommaires, le monde est bourré de distractions, le temps s'écoule (pourquoi n'y a-t-il presque pas d'autres jeux où le temps s'écoule ?). C'est vraiment pas pour les nouveaux venus, mais ça nous ramène la Dreamcast presque intact. C'est un peu dommage qu'ils aient fait ça sous Unreal Engine, je trouve que les visages étaient autrement plus beaux à l'époque, mais bon. Hâte de prendre le temps de le faire.

[Zure]

Je suis sur Jedi qui est vraiment cool, bien qu'il y a des petits problèmes de finition, je joue en Hard et le jeu est vraiment chaud par moment et surtout les combats contre les créatures bizarrement, y compris les petites, bien plus que contre l'Empire (hors Boss). Le système de combat est super basé sur la parade et parfois je suis tenté de redescendre la difficulté en Normal parce que j'ai aussi envie de progresser sans me prendre la tronche pour profiter de l'histoire. Niveau jeu c'est un mix entre la dernière trilogie TR plus que UC en fait, les Souls pour le combat, et Darksiders. C'est vraiment bien foutu.

[Donnie Jeep]

C'est totalement plus TR que Uncharted oui, à l'exception de quelques séquences en mode épique (qui sans atteindre le niveau de ce que fait ND sont quand même sympas). Après pour les combats j'avoue que je l'ai fait en story mode (mais même là sur certains passages fallait pas non plus y aller en pantoufle).
De mon côté ce weekend je me suis enfin lancé sur A Plague Tale et c'est vraiment top. L'histoire est prenante, la DA superbe tout comme l'ost d'Olivier Derivière (le type aligne les travaux de haute volée) et le gameplay agréable. Ca manque peut-être parfois un peu de polish sur certaines animations, cinématiques etc. Mais, franchement c'est rien comparé à l'ambiance que ça envoie sur ce 14eme siècle poisseux (y a de ces tableaux... wow). Et puis les rats sont dinguos (Henry Jones aurait jamais pu les passer).

[Zure]

J'ai adoré A Plague Tale, ce jeu a vraiment un petit truc à lui. Sur Jedi, je suis un peu mitigé, je trouve que le jeu manque de polish, je me demande si je ne vais pas attendre un patch parce que là, c'est parfois un peu cracra et sur ce type de jeu, ça me gâche un peu mon plaisir. Je le trouve moins joli que le TR 2013 par exemple, alors ne parlons même pas de Rise et de Shadow.

[Poisan]

Les passages montagnards dans la neige de Death Stranding sont fantastiques. Comme sur le reste du jeu, c'est un peu dommage qu'ils privilégient le trip GPS au trip Ueda (bonjour les notifications qui te conseillent comment jouer alors que t'as 40h au compteur) mais en termes de sensations c'est formidable.

[laurentb]

La fascination pour Red Deux continue. J'ai à moitié arrêté les passages scriptés pour la balade dans les plaines et le bayou, à regarder la faune à la jumelle. Toutes les bestioles ont leur comportement propre et ça marche du tonnerre. Ethologie pour les nuls. J'observe une couleuvre en train de nager, tout d'un coup un aigle à tête blanche (ouais, probablement un pygargue, mais le jeu l'appelle "aigle") plonge pour l'attraper. Là où ça devient carrément chaud ce sont les oiseaux : les échassiers c'est facile, mais les passereaux, comme dans la vraie vie, tu ne les vois que quand ils s'envolent parce que tu es trop près. Ah et les oiseaux nocturnes ! pour l'instant j'en ai identifié zéro. Je les entends -- l'ouïe est très importante dans cette partie du jeu -- mais impossible de les voir.

Quel jeu.

[Poppy]

Je sens que je vais moyennement vous passionner...

J'ai laissé tomber Below. Aussi bien soit-il, et je pense qu'il l'est, je n'ai pas le courage de me mesurer à son système de progression type rogue/Dark Souls. J'ai besoin de quelque chose de plus light.

Je me suis lancé pour voir dans Super Lucky Tail, vu que je l'ai dans le Game Pass. Je pensais que j'allais avoir à faire à un colectaton niais et trop simple (et allemand ), et c'est un peu ça faut avouer, mais on y trouve quand même du jeu, même si très classique, et de l'humour drôle (ce n'est pas un jeu allemand mais américain). J'en attendais tellement peu que c'est plutôt une bonne surprise, dans la lignée de tous ces jeux de plateformes/action moyens qui pullulaient du temps de la PS2. En attendant que MS/Rare se décide à ressusciter Banjo-Kazooie - je sens que ça va venir - je passe un moment agréable dessus. Ce sera vite oublié par contre.

Toujours grâce au Game Pass, j'ai tâté un peu de Lonely Mountains: Downhill. C'est de la descente de montagne en vélocross. Il y a des défis chrono, et peut être d'autres types de challenges, mais au delà de ça ce sont les sensations qui m'ont tout de suite botté. C'est super agréable d'arriver sur le moment à capter le terrain et à prendre de la vitesse, tout en étant accompagné des bruits du vélo (c'est beau le bruit que fait un vélo en roue libre) et de la nature. Un vrai distributeur de volupté !

[Vinz]

Une petite trentaine d'heures pour arriver à la fin du chapitre 3 de Death Stranding. Jusqu'à présent tout allait bien, je colle tranquillou à la quête principale, je m'oblige à me taper quelque side quests quand il n'y a pas trop de gros détours à faire, et je reconstruis les routes depuis que je peux entreposer les matériaux dans mon gros camion pour que les trajets soient plus fluides. Bon, je trouve UN PEU sadique que le jeu t'oblige à entretenir l'état des infrastructures sur la durée (c'est déjà tellement de boulot pour construire un maigre tronçon d'autoroute), mais bon, je ferme les yeux, on va dire que ça fait partie de la logique du lore.

J'ai eu un peu peur avec le début du chapitre 4 parce que franchement c'est peut-être l'un des PIRES boss fights jamais rencontrés dans un jeu Kojima. Pourtant, il nous en a pondu des boss relous, pépère (l'interminable combat contre The End dans MGS 3, l'horreur....) mais là, c'est atroce, et ça montre surtout très rapidement les limites du gameplay. En dehors du fait que le jeu se transforme brutalement en third-person-shooter bourrinos sans que tu aies eu le temps d'apprendre les bases de maniement des armes létales, il y a déjà un ÉNORME souci de visibilité à cause des caisses d'armes et de santé que tu te trimballes sur le dos, ce qui rend la partie de cache-cache (un classique du boss fight à la Kojima) bien laborieuse. Les ennemis secondaires (gris sur décor gris dans un brouillard gris) sont difficiles à repérer et le radar qui t'indique l'emplacement du boss est masqué par tout ton fatras. Le feeling des armes est pas top, elles se déchargent super vite et se rechargent trèèèèèès lentement. Le principe qui consiste à devoir changer d'arme quand tu n'as plus de munitions (si ton fusil d'assaut est vide, tu dois équiper UN AUTRE fusil d'assaut) est quand même sacrément pété. Je suis peut-être réac' mais je crois que je préfère le bon vieux système de caisses de munitions.

Bon l'avantage c'est qu'on apprend très vite (mais dans la douleur) certains aspects du gameplay qui jusqu'ici pouvaient facilement être ignorés. La gestion de la santé (rien que ça) ne m'avait juste à présent jamais posé de souci Mais j'ai peur que le jeu t'oblige très vite à devoir faire des side quests à la chaîne pour améliorer tes armes létales toutes pourries. Autant le grind sur MGS 5 pouvait être fun, quitte à se retaper 10 000 fois les mêmes missions dans les mêmes environnements. Mais pour Death Stranding, je suis perplexe. Refaire plusieurs fois les mêmes trajets, avec les mêmes ennemis, les mêmes contraintes imposées par terrains plus ou moins accidentés, même si les équipements qui se débloquent au fur et à mesure amènent un peu de nouveauté, je ne suis pas sûr de trouver ça particulièrement excitant.

Voilà, je pense que ce petit moment de rage zurienne va probablement vite passer mais il fallait que ça sorte. En attendant, j'y retourne dès ce soir, j'ai une pizza à livrer