roger a écrit:Non mais c'est pas la question : ce qu'on te dit c'est que certaines personnes pensent se trouver dans des situations sans issue alors que ça n'est pas le cas. On peut avoir envie de mourir et finalement vivre heureux ensuite. Donc c'est dommage de se suicider dans ces cas, puisque la personne concernée rate des moments de bonheur (parce que la vie c'est plutôt cool quand même, en tout cas c'est plus intéressant que le néant), et qu'accessoirement son entourage est durablement malheureux.
On ne parle pas des cas atroces insolubles et sans espoir, mais des autres. Il faut toujours envisager les cas potentiellement problématiques.
Quand tu trouves que la réponse à un problème de société comme celui-là est simple et évidente c'est que tu n'as pas assez réfléchi
Zure a écrit:roger a écrit:Non mais c'est pas la question : ce qu'on te dit c'est que certaines personnes pensent se trouver dans des situations sans issue alors que ça n'est pas le cas. On peut avoir envie de mourir et finalement vivre heureux ensuite. Donc c'est dommage de se suicider dans ces cas, puisque la personne concernée rate des moments de bonheur (parce que la vie c'est plutôt cool quand même, en tout cas c'est plus intéressant que le néant), et qu'accessoirement son entourage est durablement malheureux.
On ne parle pas des cas atroces insolubles et sans espoir, mais des autres. Il faut toujours envisager les cas potentiellement problématiques.
Quand tu trouves que la réponse à un problème de société comme celui-là est simple et évidente c'est que tu n'as pas assez réfléchi
Si t'as les boules après un chagrin d'amour et que t'as l'impulsion du suicide, ça arrive et tu peux pas dire grand chose vu que c'est une impulsion, les proches ont pas le temps de s'en rendre compte que hop c'est fait. Après j'ai jamais dit que c'était la solution mais ça dépend des gens, c'est tout. Y a des gens qui en ont rien à foutre des chagrins d'amour, moi par exemple, ça m'a jamais affecté plus que quelques jours, maximum 1 semaine, parce que j'ai la faculté de tomber hyper facilement amoureux et que je sais que je tomberais de toute façon forcément amoureux, surtout avec l'expérience, j'ai dû avoir 50 ou 60 chagrin d'amour, je suis toujours retombé amoureux derrière donc bon.
Mais t'as des gens que ça va flinguer pendant des années. C'est pas proportionnel. Donc moi je peux parfaitement comprendre que quelqu'un n'ait pas envie de souffrir pendant 5 ans même si éventuellement il aurait pu être heureux après. Je veux dire c'est pas à moi de décider, c'est lui qui voit.
La Souche ! a écrit:C'est lui qui voit ? Oui et non. Tu peux aussi essayer de l'aider en lui disant que certes, malgré son chagrin, il pourra retrouver quelqu'un d'autre, que tout n'est pas fini, qu'il y a d'autres choses etc... Faut pas non plus tout laisser filer entre les doigts sous prétexte qu'on doit lui laisser gérer tout ça.
Zure a écrit:Donc j'étais pas du tout inquiet parce que mon pote est vraiment pas du genre suicidaire mais tout son délire de "je veux plus jamais rencontrer personne, je vais vivre en solitaire avec mon chat et ma console" aurait pu duré des plombes tant que lui n'avait pas réalisé l'évidence, toutes les soirées que j'ai passé à lui remonter le moral, toutes les conversations téléphoniques, les nanas que je lui ai présenté, ça ne servait strictement à rien. Il fallait qu'il fasse le chemin tout seul parce qu'en plus c'était son premier vrai heartbreak.
K2R2 a écrit:J'avais lu du Connie Willis (Le grand livre) il y a une quinzaine d'années, je me souviens d'un roman intelligent, bien écrit, fin et bourré de références culturelles, mais parfois un peu soporifique ; certains passages étaient vraiment de trop, comme si l'éditeur n'avait pas fait son boulot et avait envoyé à l'impression un manuscrit pas suffisamment élagué. J'en garde néanmoins une bonne impression générale.
J'ai entendu énormément d'avis dithyrambiques sur Blackout, du coup je l'ai acheté, mais je ne l'ai pas encore lu (mais il est bien placé dans ma pile à lire).
laurentb a écrit:pour voir ce que donnait "l'autre" Stanislaw Lem, j'ai essayé la Cybériade. C'est ... effectivement très différent de Solaris, complètement ouf, proche de l'excellent Cosmicomics d'Italo Calvino, en plus rigolol. Ca pète et ça claque et ça invente des mots dans tous les sens, d'ailleurs le boulot de traduction a dû être assez colossal.
jeux de mots toujours, le recueil Aucun souvenir assez solide de notre Damasio national. Il faut supporter son langage qu'il aime triturer, une fois qu'on se laisse porter c'est vraiment chouette, et on y voit énormément de rappels aux autres oeuvres (la Zone et la Horde, quoi). Il a clairement circonscrit son univers personnel, principalement axé sur le décalage du langage, je suis convaincu.
Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invités