Before he was considered a CIA superagent, before he was thought of as a terrorist’s worst nightmare, and before he was both loathed and admired by the politicians on Capitol Hill, Mitch Rapp was a gifted college athlete without a care in the world . . . and then tragedy struck.
Two decades of cutthroat, partisan politics has left the CIA and the country in an increasingly vulnerable position. Cold War veteran and CIA Operations Director Thomas Stansfield knows he must prepare his people for the next war. The rise of Islamic terrorism is coming, and it needs to be met abroad before it reaches America’s shores. Stansfield directs his protÉgÉe, Irene Kennedy, and his old Cold War colleague, Stan Hurley, to form a new group of clandestine operatives who will work outside the normal chain of command—men who do not exist.
What type of man is willing to kill for his country without putting on a uniform? Kennedy finds him in the wake of the Pan Am Lockerbie terrorist attack. Two-hundred and seventy souls perished that cold December night, and thousands of family and friends were left searching for comfort. Mitch Rapp was one of them, but he was not interested in comfort. He wanted retribution.
Six months of intense training has prepared him to bring the war to the enemy’s doorstep, and he does so with brutal efficiency. Rapp starts in Istanbul, where he assassinates the Turkish arms dealer who sold the explosives used in the Pan Am attack. Rapp then moves onto Hamburg with his team and across Europe, leaving a trail of bodies. All roads lead to Beirut, though, and what Rapp doesn’t know is that the enemy is aware of his existence and has prepared a trap. The hunter is about to become the hunted, and Rapp will need every ounce of skill and cunning if he is to survive the war-ravaged city and its various terrorist factions.
As action-packed, fast-paced, and brutally realistic as it gets, Flynn’s latest page-turner shows readers how it all began. Behind the steely gaze of the nation’s ultimate hero is a young man primed to become an American Assassin.
Thufir a écrit:Il a besoin d'être réhabilité Kipling ? J'ai toujours trouvé ça très bien dans la catégorie très anglo saxonne du colonialisme épique. Kim, bon je l'ai lu en français, faut dire, mais j'avais adoré pour son espèce d'humour british décalé et pince sans rire et sa galerie de persos hallucinants (mention spéciale pour le bourrin afghan marchand de chevaux dont j'ai zappé le nom)..
Dernièrement, j'ai lu "Nus, féroces et anthropophages" d'Hans Staden, un allemand qui, au seizième siècle s'est retrouvé prisonnier d'une tribu amazonienne qui voulait le transformer en casse croute et qui raconte cette expérience en remerciant moulte fois Dieu de sa miséricorde pour ne pas avoir terminé en barbecue. C'est très très très rigolo au delà de l'aspect anthropologique et du délire "bon sauvage" païen. Le mec est pas un grand écrivain, loin s'en faut, mais y'a toute l'émotion du vécu qui transparaît au moment où il raconte qu'il voit un de ses potes se faire boulotter et que les indiens lui expliquent que demain, ben c'est lui qu'on grignotera.
Martin a écrit:Lu L'Equipée Malaise d'Echenoz, que je ne connaissais que de nom... j'avais besoin d'acheter un roman dans une gare. Ben c'est du roman de gare pour khâgneux, pas absolument nul mais totalement neutre, une sorte de non entité littéraire d'une platitude qui n'a d'égal que la précision de la langue. Il paraît que c'est supposé être drôle et décalé, je trouve ça juste fade avec de beaux asjectifs.
Ouais, j'ai pas fini mon post je crois... En fait Kipling il a pas mal pris avec la décolonisation, il représentait un peu l'écrivain colonial par excellence... Ce qui n'est pas tout à fait faux, note, mais ses qualités dépassent ce cliché. Et je trouve que dans Kim il donne de l'Inde sous domination anglaise une vision assez multiculturelle.
Oui c'est excellent ça, et dans mon édition accompagnée de gravures bien trashs. Je m'en servais quand je faisais la vision des indiens au 16 ème en seconde.
La lecture de Drieu La Rochelle cet été m'a suffisamment douché contre le réflexe confortable du "Tous pourris, pas un pour rattraper l'autre". C'est juste l'autoroute vers le tea party.
Martin a écrit:La lecture de Drieu La Rochelle cet été m'a suffisamment douché contre le réflexe confortable du "Tous pourris, pas un pour rattraper l'autre". C'est juste l'autoroute vers le tea party.
Ah c'est pas tout à fait ça... Le livre est pas du tout poujadiste, mais il ne cache pas non plus que si Sarkozy est clairement le candidat du Fouquet's, les socialistes ne sont pas non plus totalement en dehors... Strauss-Kahn a aussi ses réseaux bourrés de connards comme Minc, Royal est financée par Bergé, etc. C'est pas tous pourris, c'est savoir pour quoi on vote.
Pour résumer dans les grandes lignes, le bouquin pose la question du faire faire : comment le patron s'y prend-il pour faire agir le salarié, pour le mettre dans la ligne de l'entreprise ? Evidemment il y a la question de la subsistance, mais aussi de plus en plus une valorisation du travail lui-même comme objet de désir. Pour Lordon le spinoziste, nous sommes des conatus, des volontés désirantes, nécessairement enchaînées au désir. Mais le risque du capitalisme moderne c'est qu'il cherche à contraindre le désir pour le mettre en ligne.
Martin a écrit:Sur les conseils de Pierre, j'ai lu le bouquin de Michéa : Orwell, anarchiste Tory. Ben j'ai pas trop aimé. Enfin j'ai appris des trucs sur la philosophie d'Orwell, qui semble correctement résumée, mais je sais pas, déjà la forme du bouquin est étrange, avec des notes qui partent dans tous les sens... Ca fait un peu prétentieux, et Michéa a un truc qui m'agace dans sa façon d'écrire... peut-être parce que c'est un bouquin de jeunesse, il a tendance à affirmer des trucs ("machin est criminellement sous-estimé"), sans forcément expliquer pourquoi...
Utilisateurs parcourant actuellement ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité