par Alexis » 26 Mar 2017, 03:24
J'ai terminé mon premier run en un peu moins de 20 heures de jeu. J'ai retrouvé avec délice le monde de NieR. C'est assez drôle de voir Poisan se dépatouiller avec le jeu alors que de mon côté, tout m'est apparu comme très naturel puisque, d'une certaine manière, le jeu reste très fidèle au premier opus même à la sauce Platinum.
Avec un seul run, on le sait, ce n'est pas (encore) le moment de se faire un avis. Quoiqu'il en soit, je trouve la cohérence formelle de Yoko Taro assez dingue. Le fait d'avoir poussé cette histoire de sauvegarde jusqu'au bout sert de pivot central à l'expérience de jeu et j'apprécie vraiment que son créateur n'ait pas cédé à "ce qui fait tendance" dans le jeu vidéo actuellement. Comme tout cette correspondance avec l'informatique : le piratage, les puces, l'interface joueur etc.
Si on retrouve le créateur de NieR et de Drakengard, on retrouve aussi le créateur de R-Type. Et les phases de shoot'em up sont un vrai ravissement, notamment pour les yeux. Le jeu rend un hommage sincère au jeu vidéo en jouant sur ses registres et ça lui donne un côté très humain toute cette générosité. c'est un peu une déclaration d'amour.
Après, effectivement, j'ai totalement roulé sur le jeu en mode normal. Alors que le début m'avait paru assez rude, j'ai joué la carte de la sécurité en faisant du level-up et en m'équipant de puces de régénération. Du coup, vers la fin, je laissais les boss exprimer leurs jolis patterns avant de les occire en quelques mouvements. C'est un peu triste. J'ai passé le jeu en hard pour le second run mais il faut s'habituer au gap. Le lock a disparu et les coups ennemis m'enlèvent un bon tiers d'énergie à chaque coup, il faut savoir esquiver. Mais pour le moment j'y arrive plus ou moins... Je me blinde d'objets de soins. On verra si je résiste. Je suis niveau 35.
Comme je le dis plus haut, il est trop tôt pour se faire un avis, mais pour le moment, le duo 2B et 9S n'est pas encore à la hauteur du quatuor de NieR avec ses personnages secondaires inoubliables : Kainé, Weiss, Emil. Reste que toute la réflexion sur les robots est intéressante, entre les épicuriens, les philosophes, les religieux etc. Et la façon dont ils s'éveillent avec une sensibilité pour la beauté, le raisonnement, le spirituel. Comme Facade dans le premier jeu, chaque zone est une allégorie de quelque chose. De prime abord ça semble forcé, mais à mesure que l'on creuse, le jeu se révèle. Et toutes les possibilités que laisse entrevoir le jeu me donne furieusement envie de continuer.