Après de longues semaines de pause, j'ai profité des vacances de la Toussaint et de quelques jours de répit chez moi en Bretagne pour me faire un petit gaming marathon, entre nostalgie 90's et poursuite de parties entamées depuis longtemps.
- Magic Carpet : Voilà un jeu qui me faisait baver d'envie il y a 25 ans quand il faisait la couv' de
Joystick et de
Generation 4. J'ai fini par l'acquérir à vil prix et à le faire marcher sur DosBox il y a 10-15 ans, puis je l'ai racheté sur GOG il y a 5-10 ans, mais à chaque fois, j'essayais 5 minutes, le temps de compléter la première mission, puis je l'abandonnais. Je l'ai relancé, histoire de "commémorer" mon adolescence perdue. Pour quel résultat ? Eh bien il faut croire que j'ai vieilli, puisque je n'y arrive plus. C'est peut-être novateur sur plein d'aspects (tapis volant, terraforming, etc...) mais il y a ZERO indication sur ce qu'on doit faire ! Du coup, après avoir vidé la map de ses monstres, j'erre sans fin et sans but. Après avoir essayé un peu tout les boutons, j'ai appuyé sur "Reset" par erreur, et à force de re-tourner en rond, j'ai ragequit. J'ai essayé les nouvelles missions de l'add-on histoire de voir ce que ça donne quand on a tous les pouvoirs, et je suis passé d'un coup du "trop facile" à "mille fois trop dur". J'ai eu beau essayer de balancer toutes mes boules de feu sur le conducteur du tapis volant adverse, il restait imperturbable. J'ai ragequit à nouveau. Je vais finir par croire que ce jeu n'est pas pour moi.
- Magic Carpet 2 : Heureusement,
Magic Carpet a eu une suite, bien plus didactique. Je me plaignais que l'épisode précédent manquait de directives. Là, c'est tout le contraire, à tel point que ça vire au spam. Mais au moins je sais quoi faire et je m'amuse follement. La map globale (où on peut accéder à la mission suivante) préfigure celle qui sera utilisée pour Dungeon Keeper, des mêmes devs (Bullfrog).
- Dragon Lore : Encore un jeu qui faisait la couv' de
Joystick il y a 25 ans. Encore un jeu acheté à vil prix, puis racheté sur GOG, essayé 5 minutes pour faire style "je l'ai enfin essayé !", puis abandonné et jamais repris parce que j'avais toujours mieux à faire. Je m'y suis donc remis, et... ce que je prenais pour un RPG n'est en fait qu'un jeu d'aventure aux énigmes complètement tirées par les cheveux. Si seulement elles avaient un sens... Mais comme indiqué
sur l'excellent site retroarchives.fr, c'est juste tordu et incohérent. Dire que c'est le genre d'énigme qui faisait le bonheur de la presse vidéoludique de l'époque !... Soit on est devenus plus bêtes, soit les testeurs avaient des goûts tordus. Pour le positif, en revanche, j'aime beaucoup l'ambiance graphique. Et malgré les animations ridicules, la cinématique d'intro me fait toujours autant vibrer, surtout l'entrée dans le château. A part ça, j'ai joué en version anglaise. On perd tout le côté nanardesque de la VF, mais au moins on arrive à prendre un peu plus (mais juste un peu plus) l'histoire au sérieux.
- Ecstatica : Je poursuis ma partie... enfin j'essaie, parce que certains monstres comme le loup-garou semblent invincibles, et pas de bol, ils vous poursuivent longtemps, presque partout. Mais je suis toujours autant fan de l'ambiance horrifique, de l'humour déjanté (qui contraste tellement avec l'horreur, mais qui ne jure pas pour autant) et des graphismes à base d'ellipsoïdes.
- Might and Magic VI: Bon sang... j'y ai passé combien de temps sur cette nouvelle session ?... 10, 12 heures ? D'habitude, quand je passe du temps sur ce jeu, c'est toujours de longues sessions, mais par "longues", j'entends "d'une durée tout de même raisonnable". A savoir 5 heures à tout casser. Là, c'est le double, voire le triple en une seule fois. Chose qui ne s'était plus produite depuis ma découverte de
Witcher 3 il y a 4 ans. Et j'aurais pu poursuivre si mon corps ne m'avait pas dit : "bon, maintenant stop, ça suffit, va te reposer !". Je suis toujours autant fan du système de jeu, de l'ambiance graphique et sonore kitsch à souhait, magnifiée par les jeux de lumière dans les donjons. Et c'est toujours un bonheur de voir ses persos progresser pas à pas, acquérir de nouveaux sorts, devenir plus forts...
- Diablo 2 : Et voilà, ça y est, mon Paladin est arrivé au bout de l'Acte 1 et du niveau 18. C'est le deuxième perso que j'amène jusque-là sans utiliser aucune triche. Et arrivé à Lut Gholein, la ville orientalisante de l'Acte 2, je mesure l'écart de puissance entre les anciennes créatures et les nouvelles. Dès que je mets un pied dans le désert, je suis assailli de toutes parts par des monstres teigneux et résistants. J'ai failli me faire déborder plusieurs fois, mais je m'en suis sorti. Par contre, je reste un peu déçu par les compétences du Paladin, qui pour la plupart ne m'ont pas impressionné plus que ça.