Par contre, je n'ai peut être pas parlé suffisamment de ce qui me plait, voire de ce qui me captive dans AC3, soit le soucis du détail. Parce que je suis sur le cul quand je vois le travelling sur le bateau au début du jeu ou quand je me balade dans les rues animées de Boston. Avec ça je plonge à fond dans l'univers du jeu. Et c'est quand le jeu redevient jeu que je reviens brutalement sur terre... voilà mon intérêt pour AC3 navigue donc entre une forme de fascination pour son univers (qui fait que j'y reviens) et un rejet (que j'essaie de minorer le plus possible) de ses mécaniques de jeu.
C'est pareil chez moi... La série aurait énormément bénéficié d'une approche à la Ueda (mécanismes minimalistes et monde qui se déploie d'une traite, de façon "naturaliste"), mais à cause des contraintes techniques, il a fallu qu'elle justifie toutes ses limites avec de la SF et des conventions de merde (qui-n'en-sont-pas-puisque-l'animus-est-une-mise-en-abyme-du-jeu-vidéo-hihihi-pffffff). Assassin's Creed sans les parties dans le présent, sans les chargements, sans les combats brouillons, sans les "vrais-faux" murs invisibles, trucs à ramasser et indications à l'écran... bon sang, ça aurait de la gueule ! En l'état, le sentiment d'immersion que je peux éprouver se pète la gueule toutes les deux minutes. Evidemment c'est pas évident à faire, ce que je dis (ni techniquement, ni conceptuellement), mais quel immense gâchis...
Et je trouve que le début d'Assassin's Creed 2 fonctionne bien mieux, à tous points de vue. Rien que la mission du coffre et du fort dans le 3, c'est scandaleusement paresseux. Et ils te balancent ça dès les premières minutes ! Putain !
Des open world polis, ça existe, sinon. Crackdown, par ex. Ou même GTA IV, dans mes souvenirs.