Après, on peut aussi dire qu'il y a des façons "faciles" ou "triviales" de manipuler les émotions de son public, des grosses ficelles quoi (pathos, spectaculaire, jump scares, etc.). Le truc, c'est que je ne vois pas de "facilités" ou de "trivialité" dans Journey, parce que je suis persuadé que 99% des studios se seraient totalement plantés (= auraient universellement suscité l'hilarité ou l'ennui) en essayant de faire exactement le même jeu, et parce que je sais que le jeu final résulte de plusieurs années de tâtonnements, de coupes, de retouches...
Mais c'est là où on voit à quel point nos sensibilités sont de natures différentes. Je vais chialer devant Forrest Gump qui sort la grosse armada musique triste + sujet triste + acteur qui fait une tête triste et trouver Journey hyper premier degré et cliché.
Pour ce jeu plus que pour tout autre, je trouve que les commentaires et les critiques constituent une véritable pollution d'expérience, que ce soit avant de faire le jeu ou après.
ippo a écrit:Et libre à chacun d'apprécier pleinement ce qui le touche le plus dans ce paysage.
Le Yéti a écrit:ippo a écrit:Et libre à chacun d'apprécier pleinement ce qui le touche le plus dans ce paysage.
Amen
... et libre, aussi et en même temps, de ne pas faire ombrage à ces détails qui sont une source d'enchantement pour les autres.
ippo a écrit:Le Yéti a écrit:ippo a écrit:Et libre à chacun d'apprécier pleinement ce qui le touche le plus dans ce paysage.
Amen
... et libre, aussi et en même temps, de ne pas faire ombrage à ces détails qui sont une source d'enchantement pour les autres.
Marie a écrit:J'aime bien l'idée, suggérée par la psychologue, que l'on redevient un enfant en démarrant un nouveau jeu.
Will a écrit:Par définition non.
Cf le jugement esthétique selon Kant : le goût est tyrannique, il est exigence que l'appréciation subjective ait valeur universelle.
Le Yéti a écrit:Pour une fois qu'on était d'accord ippo, sérieusement tu aurais pu faire un effort ^^
ippo a écrit:On peut essayer de démontrer à l'autre combien ce plat est délicieux, comment on l'a aimé (et à quel point il est, sans qu'on se l'avoue forcément, "universellement bon" à nos yeux).
On peut essayer de démontrer le contraire au sujet du même plat. Et les deux points de vue se valent tout à fait.
Mais encore une fois, il me semble que cela doit être fait avec une "liberté raisonnée" : respectons le plat, respectons celui qui l'a préparé, respectons celui qui l'a aimé et celui qui ne l'a pas aimé.
C'est parfois ce qui manque dans ces espaces de libre expression (et qui m'en détourne : ce qui n'est pas plus mal pour tout le monde).
Je produis toujours le même refrain depuis le début. Disons qu'aujourd'hui, ceci se cantonne à ce fil de discussion sur Journey dans sa globalité, et ce qui en a été dit sur le site.
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