par Le Yéti » 28 Jan 2012, 02:22
J'ai posté ça sur mon blog mais je vais vous éviter la photo de moi tout nu avec la carte de Skyrim en pagne.
Skyrim, c’est fini.
Nous sommes le vendredi 27 janvier 2012, il est 22 heures et quelques. Je n’ai bien sûr pas terminé TOUT le jeu, je n’ai pas fait TOUTES les quêtes et je n’ai pas vu TOUS les choix. Mais j’ai les 1000G du jeu, plus de cent heures au compteur et des étoiles plein les yeux.
J’ai battu Alduin, le boss final, au bout de 100 heures et quinze minutes. J’ai tué 1044 personnes, 468 animaux, 205 monstres, 527 morts-vivants, 90 machines et 27 daedras. J’ai asséné 677 coups critiques et 125 attaques sournoises. J’ai aussi tué 3 lapins.
Cette aventure m’a fait découvrir 273 lieux, j’ai entièrement vidé 78 donjons et mon aventure a duré 185 jours où je n’ai dormi que 31 heures. Par contre j’ai attendu 680 heures, sans doute car j’utilisais cette fonction pour sauvegarder (pas besoin de passer pas le menu). J’ai porté au maximum 100 014 pièces d’or mais en tout j’ai eu 302 043 pièces d’or entre les mains. J’ai ouvert 760 coffres mais je n’ai acheté qu’une seule maison et aucun cheval. Ma seule monture est celle de la Confrérie Noire qui aurait du s’appeler « Badass ».
J’ai fini 82 quêtes et 139 objectifs secondaires. J’ai terminé la questline des Compagnons (que j’ai trouvé moyenne), la questline du Collège de Winterhold (pas mal, surtout les derniers donjons), la questline de la Confrérie Noire (excellente de bout en bout), la questline de la Guilde des Voleurs (mouaif, sauf la fin) et ses putains de quêtes secondaires de vol un poil reloues. Lorsqu’il a fallu choisir entre les racistes de Skyrim et les dictateurs de l’Empire, j’ai choisi de m’enrôler dans la Légion. La questline est plutôt pas mal même si elle manque de ce souffle épique qu’il aurait fallu. J’ai aussi fait les 15 quêtes daedriques, certaines géniales, d’autres bien foireuses.
J’ai crié 507 fois, principalement une boule de feu géante. J’ai débloqué tous les cris et j’ai trouvé 41 mots. Je n’ai pas seulement démonté du streum, j’ai aussi fabriqué 81 armes et 352 armures. Mes talents d’alchimistes m’ont aidé à mélanger des ingrédients trop chelous (j’en ai d’ailleurs mangé 71) et à préparer 359 potions. J’ai quand même chopé 1051 ingrédients à mains nues. Cadédi à ces connards de papillons de merde.
Pour terminer, je dois avouer que je n’ai pas été toujours un type droit et honnête. J’ai pickpocketé 910 objets et cambriolé 33 maisons. Étrangement, sans doute parce que je suis un putain de voleur, j’ai passé zéro jour en prison malgré mes 14 meurtres et 975 objets volés ici et là.
Je me suis aussi marié avec un quasi inconnu.
Comme j’ai commencé à jouer le 16 novembre et que j’ai fini le 27 janvier, j’ai à peu près joué 100 minutes par jour. Et j’ai aimé toutes ces minutes. Bien sûr, le jeu est bourré de moments un peu moins réussis, de trucs qui ne collent pas, de quêtes qui finissent par se contredire. À la différence de Fallout 3 où plusieurs parties étaient nécessaires, j’ai pu faire toutes les quêtes principales sans me soucier de mon alignement ou de mes choix. Au final, le monde de Skyrim évolue peu, il reste bloqué à un état bien précis ; que je sois archimage, chef de guilde ou sauveur de l’humanité, il y a peu de conséquences. Mais, au fond, ce n’est pas bien grave.
Le jeu s’articule sur un rythme lent, des donjons bien construits et qui parviennent encore à étonner au bout de 100 heures de balade. On devine sans doute un peu trop vite le système, oui, sans doute. Bethesda nous offre ici un jeu, nous le donne, il n’y a ni cinématique, ni générique de fin. Il y a le jeu, entier, complet, imparfait mais tout à nous. Libre au joueur de se tenir comme il faut, d’écouter les indications, de cadrer avec sa caméra les personnages qui parlent. C’est étonnant de nos jours, presque terrifiant même. Il n’y a presque aucun script, les séquences sont parfois dantesques et parfois foireuses. Tu peux affronter un dragon sur un promontoire glacé comme te faire attaquer par trois ours dans une ravine aux textures baveuses. Mais sur 100h de jeu, au final, on ne garde en mémoire que les grands moments.